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CIGI2011

St-Sauveur, Québec, 11 — 14 octobre 2011

Horaire Auteurs Mon horaire

VG5 Session spéciale : Santé, sécurité et ergonomie industrielles (2)

14 oct. 2011 09h00 – 10h15

Salle: Matterhorn A

Présidée par Manuele Margni

3 présentations

  • 09h00 - 09h25

    Analyse exploratoire de la perception du système général harmonisé dans le sous-secteur de la fabrication des produits chimiques au Québec

    • Pierre-Antoine Lengrais, prés., École Polytechnique de Montréal
    • Nathalie de Marcellis-Warin, École Polytechnique de Montréal

    Au cours de ces 50 dernières années, de nombreux pays ont mis en place des systèmes de communication des dangers pour informer les travailleurs en contact avec des matières dangereuses des risques potentiels. Chacun de ces systèmes se compose d’une classification des dangers, de fiches signalétiques et d’un étiquetage fondés sur des critères scientifiques et économiques. En 1992, afin de réduire la multiplicité de ces systèmes et d’améliorer la protection de la santé humaine, le système général harmonisé (SGH) a vu le jour proposant un système de communication des dangers harmonisé et unique. Opérationnel depuis 2003, de nombreux pays l’ont déjà mis en place. Le Canada tarde à étudier son implantation dans l’actuel cadre règlementaire qui régit les matières dangereuses. Cet article présente une enquête exploratoire pour analyser la perception de l’impact de la mise en place du SGH pour le sous-secteur de la fabrication de produits chimiques, industrie utilisant le plus de matières dangereuses au Québec.

  • 09h25 - 09h50

    Approche Toyota, santé et sécurité des professionnels et sécurité des patients : y-a-t-il un lien ?

    • Martine Dagenais, prés., École Polytechnique de Montréal
    • Daniel Imbeau, École Polytechnique de Montréal
    • Nathalie de Marcellis-Warin, École Polytechnique de Montréal
    • Sylvain LeQuoc, ASSTSAS

    L’approche Toyota a fait ses preuves depuis plusieurs années et est utilisée dans de multiples domaines. Depuis
    2001, son utilisation s’est répandue dans le milieu de la santé. Certains critiquent l’utilisation de ces méthodes dans le
    secteur de la santé, mentionnant qu’elles peuvent occasionner de nombreux effets négatifs, notamment une détérioration
    des conditions de travail des professionnels de la santé causant du stress et des maladies professionnelles. Le présent
    article décrit plus précisément l’approche Toyota, des projets Lean menés au Québec, les critiques de cette approche ainsi
    que les liens réels existants entre l’application des méthodes Toyota, la santé et sécurité des professionnels de la santé ainsi
    que la sécurité des patients. Des pistes d’actions seront proposées pour optimiser les systèmes de travail combinant la
    performance, la santé et sécurité au travail (SST) ainsi que la qualité des soins. La découverte de ces liens et de ces
    questions mènera à une étude plus approfondie de projets en milieu hospitalier québécois pour évaluer le contexte
    d’application, les bénéfices, la perception des professionnels, ainsi que le stress au travail. Un portrait précis des méthodes
    pourra être dressé pour améliorer le déploiement des méthodes Toyota en santé et éviter de surcharger des professionnels
    québécois déjà grandement sollicités.

  • 09h50 - 10h15

    Développement des outils d’analyse et d’évaluation de l’application des programmes et procédures de cadenassage (consignation) sur des machines dans le secteur de la transformation du bois au Québec

    • Pascal Poisson, prés., École Polytechnique Montréal
    • Yuvin Chinniah, École Polytechnique de Montréal

    Au Québec, les travailleurs appelés à intervenir dans la zone dangereuse d’une machine pendant tout travail de maintenance, de réparation ou de déblocage doivent appliquer les procédures de cadenassage (consignation). Le cadenassage est défini dans la norme canadienne CSA Z460-05 comme étant l’installation d’un cadenas ou d’une étiquette sur un dispositif d’isolement des sources d’énergie conformément à une procédure établie, indiquant que le dispositif d’isolement des sources d’énergie ne doit pas être actionné avant le retrait du cadenas ou de l’étiquette conformément à une procédure établie. Cependant, plusieurs interrogations accompagnent encore le concept du cadenassage et les exigences réglementaires qui l’encadrent. En 2008, la Commission de la Santé et de la Sécurité du Travail du Québec (CSST) a révélé que 6 décès et 5 225 accidents ont lieu annuellement lors de travaux d’installation, d’entretien ou de réparation sur des machines mal ou non cadenassées (consignées). Lors d’une étude précédente, les similitudes et les différences qui existent entre les différents programmes écrits de cadenassage en entreprises, ainsi qu’entre les règlements, normes, et guides ont été comparées et analysées. L’objectif de la présente étude est d’analyser et d’évaluer l’application des programmes et procédures de cadenassage sur des machines évoluant dans le secteur de la transformation du bois, c.-à-d.. les scieries et usines. Dans cet article, la méthodologie et les outils qui ont été développés et qui seront utilisés sont présentés.

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